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Ouattara appelle les Ivoiriens au "calme et à la retenue"


LeMonde.fr avec AFP | 12.04.11 | 06h52 • Mis à jour le 12.04.11 | 09h08

Alassane Ouattara, le président de la Côte d’Ivoire a appelé, lundi soir 11 avril, les Ivoiriens à "s’abstenir de tout acte de représailles ou de violences", dans un premier discours prononcé après l’arrestation de son rival, l’ex-président Laurent Gbagbo. "Je vous invite au calme et à la retenue", a-t-il dit.

Après avoir annoncé que le pays était "à l’aube d’une nouvelle ère d’espérance", M. Ouatttara a réitéré sur sa télévision. Il a également annoncé le lancement d’une "procédure judiciaire contre Laurent Gbagbo, son épouse et ses collaborateurs". "Toutes les dispositions sont prises" pour assurer leur "intégrité physique" a-t-il ajouté.

Laurent Gbagbo a été arrêté lundi à l’issue d’une offensive sur sa résidence à Abidjan des forces de son rival Alassane Ouattara, grâce à l’appui décisif des puissants moyens aériens et blindés des forces françaises et onusiennes.

L’ONU   VEUT "TRAVAILLER" AVEC OUATTARA

Le secrétaire général des nations unies, Ban Ki-moon, a salué l’appel de M. Ouattara à la mise sur pied d’une commission pour la vérité et la réconciliation, destinée à enquêter sur les accusations de massacres et autres crimes commis par les deux parties en conflit en Côte d’Ivoire.

Le chef de l’ONU   a encore "souligné au président Ouattara que tout nouveau bain de sang devait être évité, maintenant que M. Gbagbo est entre les mains des forces présidentielles", et la "nécessité de s’assurer qu’il n’y aura pas de représailles contre les partisans de M. Gbagbo", a ajouté le porte-parole des Nations unies.

La Côte d’Ivoire dispose maintenant d’une "occasion historique" et doit promouvoir la réconciliation nationale, établir un gouvernement d’unité nationale et rétablir l’autorité de l’Etat, a encore affirmé Ban Ki-moon.

Lundi, il avait déclaré que l’arrestation de Laurent Gbagbo marquait la fin d’un chapitre malheureux "qui n’aurait jamais dû exister". "Je vais parler avec le président Ouattara", la question étant de savoir "comment les Nations unies et le gouvernement de Côte d’Ivoire peuvent travailler ensemble pour s’occuper des problèmes que nous aurons à l’avenir", avait-il encore indiqué.


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Publié sur OSI Bouaké le mardi 12 avril 2011

 

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