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COVID-19

 Covid-19 en Afrique : « la flambée épidémique que l’on craignait ne s’est pas encore produite »
Theconversation, 5 Juin 2020 - Éric D’Ortenzio - Docteur en médecine et spécialiste de santé publique, Éric D’Ortenzio est coordinateur scientifique du consortium Reacting. Il revient pour The Conversation sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19 sur le continent africain. En Afrique, où en est la situation de l’épidémie ? L’explosion de l’épidémie de COVID-19 que l’on craignait il y a quelques semaines ne s’est pour l’instant pas produite. Les chiffres officiels des contaminations sont encore relativement (...)
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  Paludisme, rougeole ou choléra : des épidémies plus meurtrières que le Covid-19 sévissent aujourd’hui en Afrique

Le continent doit faire face à plusieurs défis sanitaires en même temps, ralentis par la lutte contre le coronavirus.

Le Monde, le 20 mai 2020 - De nombreux pays d’Afrique subsaharienne, de par leurs climats tropicaux et la fragilité de leurs infrastructures médicales, connaissent des épisodes épidémiques réguliers : une situation sanitaire délicate aggravée par la propagation du coronavirus, mais à laquelle les spécialistes du continent savent adapter leur réponse. Le paludisme continue de faire des ravages sur la quasi-totalité du continent. La tuberculose et le VIH sont particulièrement prévalents en Afrique (...)
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 « L’Afrique est de plus en plus atteinte par le coronavirus : les nouveaux cas et les décès augmentent rapidement »

Le docteur Ibrahima Socé-Fall, chargé des interventions d’urgence à l’Organisation mondiale de la santé, revient sur la situation particulière du continent.

Le Monde - 19/05/2020 - Propos recueillis par Paul Benkimoun - Au Kenya, ici en avril 2020, comme sur tout le continent africain, l’heure n’est pas à abaisser le degré de vigilence face à une épidémie de coronavirus qui continue de progresser. FREDRIK LERNERYD/AFP Le docteur Ibrahima Socé-Fall est sous-directeur général chargé des interventions dans les situations d’urgence à l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Médecin militaire, titulaire d’un doctorat en santé publique, ce Sénégalais a occupé (...)
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 Coronavirus en Afrique : pourquoi la catastrophe annoncée n’a pas eu lieu ?

Les experts annoncent depuis des mois une déferlante de l’épidémie de coronavirus en Afrique, où la pauvreté et le manque d’infrastructures de santé font craindre le pire. Pourtant, alors que le premier cas remonte au 14 février sur le continent, la vague n’est toujours pas arrivée. Comment expliquer cette relative préservation ?

Futura Santé - Céline Deluzarche - Publié le 23/04/2020 - Modifié le 28/04/2020 Depuis le premier cas de coronavirus sur le continent, le 14 février en Égypte, les experts nous prédisent un scénario effrayant. L’Afrique allait être rapidement submergée par la pandémie de Covid-19 avec à la clé un cataclysme sanitaire dans un continent pauvre au système de santé défaillant. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) appelle presque chaque jour le continent « à se préparer au pire ». Deux mois plus tard, le (...)
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 Sur la piste des traitements, la guerre des brevets est déclarée

Le remdesivir du laboratoire américain Gilead représente l’un des plus gros espoirs face au Covid-19, bien qu’encore au stade des essais. L’Institut de virologie de Wuhan prétend obtenir son propre brevet. Les ONG alertent sur la nécessité, s’il est efficace, de garantir son accès au plus grand nombre.

Médiapart - 20 avril 2020 - Par Rouguyata Sall - https://msfaccess.org/sites/default... D’abord expérimenté contre Ebola, le remdesivir, un antiviral, ne s’est pas montré efficace. Mais contre le coronavirus SARS-CoV-2, il a déjà fait ses preuves in vitro. Alors qu’aucun traitement n’existe à ce jour, il est testé dans plusieurs essais cliniques en France et en Europe (dans le cadre de l’essai Discovery, en parallèle notamment de l’hydroxychloroquine), aux États-Unis comme en Chine. « Il n’y a pour (...)
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 Enfants maltraités : le risque d’un raz-de-marée à la sortie du confinement

Après le 11 mai, des violences cachées à l’intérieur des familles pendant des semaines vont émerger, d’une ampleur sans doute inédite. Tous les indicateurs sont au rouge. Et le système de protection des mineurs n’aura pas été à la hauteur.

Médiapart - 8 mai 2020 - Par Sophie Boutboul - Pendant trois jours, fin avril, Nathalie* a essayé d’appeler le 119 pour signaler que la petite amie de son fils était violentée par son frère. Démunie, elle a même tenté de contacter Adrien Taquet, le secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance, sur Facebook : « Monsieur, cela fait 3 jours que j’essaie de signaler une adolescente en danger au 119 [le service national d’accueil téléphonique – ndlr]. C’est scandaleux de ne pas réussir à les joindre. (...)
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 Prévenir ou guérir, un modèle à dépasser

Plutôt que de s’inquiéter des « écarts » face aux règles du déconfinement, il faut élaborer une stratégie de réduction des risques confiante dans la capacité des individus à faire des choix éclairés pour leur santé.

Libération — 5 mai 2020 - Tribune de Gabriel Girard et Jean-Marie Le Gall - « Relâchement » ? « Déconfinement sauvage » ? « Auto-déconfinement » ? Ces dernières semaines, les questions autour de notre capacité collective (la nôtre et celle des autres) à rester confinés circulent largement. Avec ce soupçon d’irresponsabilité qui fait les bonnes accroches médiatiques en temps d’épidémies… Relâchement ? Au fond, ces préoccupations autour du non-respect du confinement n’ont jamais cessé au cours des deux (...)
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 Coronavirus : la réduction des risques, c’est encore et toujours nous

Reconnaître la société civile en acteur incontournable de la lutte contre le coronavirus et lui donner les moyens de son implication n’est pas seulement question éthique ou démocratique, c’est d’abord un impératif pragmatique. Ne pas le faire, au delà de choix idéologiques et politiques discutables, est surtout dangereux et inefficace.

Blog Médiapart - Par Gwen Fauchois - 25 avr. 2020 - Il y a désormais 6 semaines, atterrée par l’apathie générale nourrie par des messages institutionnels et médiatiques incohérents, édulcorants, voire mensongers, je tentais à ma petite échelle un cri d’alerte invitant à ne pas attendre et ne pas s’en remettre aux seuls discours, inactions et choix des pouvoirs publics face à l’effroyable et évidente progression d’une épidémie que nos prétendues élites s’efforçaient encore de dénier. 6 semaines plus tard, (...)
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 Sortir du Covid-19 avec les citoyen•ne•s

A l’instar de la lutte contre le sida, la population doit être associée étroitement aux décisions fermes et solides d’un discours politique empreint de sincérité, d’espoirs véritables contre la pandémie.

Libération - Tribune - 6 mai 2020 - Depuis cinq mois le monde entier est en effervescence. Un nouveau virus jusqu’alors inconnu a sauté à la gorge de plus de 7 milliards d’humains, sur tous les continents. Avec une attention modérée au début dans les pays européens, tant il semblait alors que la Chine, apparent berceau de cette nouvelle épidémie, était loin et nous inattaquables. Si certains pays semblent contrôler la progression du virus, plusieurs sont rapidement débordés. En Europe ce seront (...)
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 Sida et Covid-19 : « Aujourd’hui, c’est un peu la même inconnue »

Pionnier de la prise en charge des malades du VIH et codécouvreur du virus, Willy Rozenbaum souligne les différences mais aussi certaines similitudes avec le Covid-19.

Libération - Par Eric Favereau — 7 avril 2020 - Sommes-nous en guerre, comme au temps des premières années du sida ? « Cette expression ne me choque pas, dit Daniel Defert, président fondateur d’Aides, en 1985, devenue la plus importante association de lutte contre le sida en Europe. Mais à la différence du coronavirus, la guerre, ce sont les malades du sida qui l’ont déclarée, et non les pouvoirs publics. » La différence est de taille. Sida, Covid-19 : deux sigles qui ont peu à voir. Deux histoires si (...)
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 Lettre ouverte à Françoise Barré-Sinoussi et Jean-François Delfraissy

Beaucoup de celles et ceux qui sont aujourd’hui aux avant-postes de la mobilisation nationale contre le Covid-19 ont été des artisans de la lutte contre le sida. Dans les années 1980, jeunes internes ou jeunes chercheurs, ils et elles s’acharnaient contre le VIH, dans leurs services hospitaliers ou leurs laboratoires. C’est à eux que nous nous adressons aujourd’hui pour les enjoindre de fonder leurs positions sur les acquis de la démocratie sanitaire issue de nos années de lutte partagée.

Le Club de Médiapart - 7 avr. 2020 - Chère Françoise Barré-Sinoussi , Cher Jean-François Delfraissy , Vous savez tout ce que les victoires obtenues contre le sida doivent à la révolution du rapport entre savoirs et pouvoirs : les malades étaient alors, dans leur grande majorité, des marginalisé•e•s (homosexuels, détenu•e•s, héroïnomanes, personnes trans, travailleurs et travailleuses du sexe, immigré•e•s d’Afrique sub-saharienne…). Dès les premières années, ces malades ont pris la parole, ont revendiqué (...)
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