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Sénégal / Une stratégie nationale de prise en charge des OEV en chantier

22 Juin 2004 - Le Soleil - Dakar (Sénégal)


Publié sur le web le 22 Juin 2004 - par Babacar Drame

C’est justement pour convenir d’une stratégie adéquate pour le renforcement de cette prise en charge, qu’il faut placer la tenue de l’atelier ouvert, hier, à la salle Paul Corréa de l’Institut d’Hygiène Sociale de Dakar, par Mme Aida Mbodj, ministre de la Famille, de l’Action sociale et de la Solidarité nationale.

La séance d’ouverture de l’atelier s’est déroulée en présence de M. Ian Hopwood, représentant de l’UNICEF, du Dr Abdoulaye Ly, chef de la division IST/Sida   au ministère de la santé et du député Famara Sarr, coordonnateur du réseau des parlementaires pour la population et le développement. La centaine de participants, provenant des onze régions du pays, aura à se pencher entre autres points, sur la mise en place du réseau national en faveur des OEV   et l’élaboration du guide de prise en charge des OEV  . Fruit du partenariat entre le CNLS, Hope for Africa children Initiative (HACI) et la division IST/Sida   du ministère de la Santé, l’atelier poursuivra ses travaux jusqu’au 25 juin prochain à Saly Portudal. Mme Aida Mbodj ministre de la famille estime qu’au regard des chiffres alarmants affichés par le tableau statistique (20.000 OEV  ) « il est urgent d’agir pour atténuer les souffrances de cette couche vulnérable de notre société. » Aussi, a-t-elle préconisé la mise à jour et l’harmonisation des acquis. Parlant de la session, elle l’a qualifiée de terreau fertile pour la définition des meilleures stratégies à proposer dans le dispositif du programme multisectoriel. Elle a réaffirmé l’engagement du CNLS à soutenir toutes les actions qui visent les OEV  .

Pour le Dr Ngagne Mbaye, coordonnateur de Synergie pour l’enfance, la validation du volet OEV   dans le programme stratégique national de lutte contre le Sida   constitue un tournant décisif dans la prise en charge des OEV  . Il a invité tous les acteurs communautaires exerçant dans ce domaine, à entretenir une collaboration soutenue pour partager les expériences en vue d’harmoniser les différentes approches. Dans le même ordre d’idées, il pense qu’il faut préserver la famille, qui reste selon lui, la base fondamentale de toute stratégie. Le représentant de l’UNICEF, M. Ian Hopwood, a apprécié le dispositif du Sénégal dans le cadre de la prise en charge des OEV   pour reconnaître que le phénomène a été bien maîtrisé. Il est également d’avis que pour avoir une bonne stratégie, il faut nécessairement impliquer la société civile et les ONG. Le député Famara Sarr, coordonnateur du réseau des parlementaires pour la population et le développement, a réaffirmé l’engagement de sa structure qui, a-t-il dit, est prête à s’investir dans le cadre du renforcement du dispositif législatif et de l’élaboration de la stratégie nationale. Il a reconnu l’existence de la volonté politique, mais recommande, pour plus d’efficacité, la motivation de la population et l’implication de la société civile et des acteurs communautaires.


Publié sur OSI Bouaké le dimanche 24 avril 2005

 

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