Unicef - Avril 2010 - L’étude ‘Les enfants accusés de sorcellerie’ se penche sur la question des enfants victimes de violence et de maltraitances en raison des croyances, représentations et de pratiques locales,
notamment de la sorcellerie.
L’étude couvre les manifestations, les définitions, la distribution et la portée du phénomène des accusations de sorcellerie contre les enfants en Afrique, en mettant l’accent sur l’Afrique de l’ouest et du centre.
Sont passés en revue les profils des enfants accusés de sorcellerie, les effets sur les enfants, les causes, qui ne sont pas seulement culturelles et sociales mais aussi économiques et politiques, et les origines des accusation de sorcellerie envers les enfants.
L’étude couvre également les mesures prises pour répondre au phénomène des enfants accusés de sorcellerie et suggère des stratégies pour répondre au phénomène.
Des cas d’enfants accusés de sorcellerie ont été rapportés dans au moins huit pays d’Afrique de l’ouest et du centre : Bénin, Gabon, Nigéria, Libéria, Cameroun, République centrafricaine, République du Congo et République démocratique du Congo.
Si le phénomène peut varier d’un endroit à l’autre, typiquement un enfant sera considéré comme responsable de quelques chose de perçu comme maléfique, qui implique la famille ou la communauté et sera accusé d’être possédé.
Les comportements sociaux liés aux accusations de sorcellerie sont la violence, la maltraitance, les abus, les infanticides et l’abandon des enfants.