Aide publique au développement : la France doit rattraper son retard
Publié le 2 mars 2010 sur OSIBouaké.org
Communiqué de presse, Oxfam France, 17 février 2010. Ce matin, à la veille de l’ouverture d’une réunion des ministres du développement européens en Espagne, l’OCDE publie les engagements d’aide publique au développement (APD) de ses membres pour 2010. Cinq ans près les engagements pris à Gleneagles, et cinq ans avant la date butoir pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD ), 2010 est une année charnière pour l’APD.
Quinze pays de l’Union européenne, dont la France, s’étaient engagés en 2005 à atteindre au minimum 0,51% de leur richesse nationale consacré à l’APD. Les chiffres recueillis par l’OCDE montrent que l’écart financier entre ces promesses et les prévisions pour 2010 est supérieur à 20 milliards de dollars. Surtout, ils montrent que la France, censée être un pays moteur en matière d’aide au développement, ne figure que dans la seconde partie du tableau.
"En 2010, la France devait, selon l’OCDE consacrer 0,61% de sa richesse à l’APD. Or, toujours selon l’OCDE, cette dernière s’élèvera, au maximum, à 0,46%. En un mot comme en cent : la France ne tiendra pas ses promesses. Devant cet échec, Oxfam France demande au gouvernement français de mettre en place un plan d’urgence pour augmenter son APD et espérer ainsi atteindre les OMD ", précise Sébastien Fourmy d’Oxfam France. (voir tableau de l’OCDE)
"Des pays tels que la Belgique, l’Espagne et le Royaume Uni démontrent qu’il est possible, malgré les contraintes budgétaires, de tenir ses engagements de solidarité internationale. La France, l’Allemagne et l’Italie vont eux manquer à leurs engagements".
Oxfam France demande à Alain Joyandet, Secrétaire d’Etat à la coopération et à la francophonie, en amont de la réunion en Espagne de s’engager à :
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