Nouvelles recommendations de l’OMS pour le traitement ARV des nouveaux-nés et des enfants

Et également les guidelines 2006 pour les adolescents et les adultes vivant dans les pays à ressources limitées

Publié le 10 août 2006 sur OSIBouaké.org

10 août 2006 - Nous mettons en ligne sur le blog les deux nouvelles publications (en anglais) de l’OMS   pour les recommendations concernant le traitement ARV   dans les pays à ressources limitées : la première concerne les nouveaux-nés et les enfants, la seconde les adolescents et les adultes.

Pour les bébés et les enfants

La manière la plus efficace et la moins couteuse pour répondre au VIH   chez les enfants est de réduire la transmission de la mère à l’enfant (TME). Cependant, chaque jour on compte 1500 nouvelles infections par le VIH   chez les enfants de moins de 15 ans, plus de 90 % survenant dans le monde en développement et la plupart dans le cadre d’une TME. Les nouveaux nés infectés par le VIH   présentent des signes cliniques au cours de la première année, et à un an on estime qu’un tiers d’entre eux seront décédés, et la moitié à deux ans. Ainsi, le besoin d’ARV   pour les nouveaux nés et les enfants est crucial. Dans les pays où il a été introduit avec succès, le traitement par les ARV   a changé le profil de l’épidémie d’infection par le VIH  . Les nouveaux nés et les enfants survivent et atteignent l’adolescence et l’age adulte. Le défi dans la fourniture des soins a par conséquent évolué en devenant tant un soin chronique qu’un soin aigu. Nombre des pays à faibles revenus sont aussi ceux les plus durement frappé par l’épidémie, des efforts sans précédent ont été réalisés depuis la mise en œuvre des engagements du "3by5", conduisant à de remarquables succès. Cependant, ces efforts ont eut moins de réussite pour la mise sous traitement des enfants. Des obstacles significatifs pour le changement d’échelle dans le soin pédiatrique persistent, dont un faible dépistage, le manque d’outil simple et à faible coût de techniques de diagnostic, le manque de ressources humaines, un plaidoyer insuffisant et un manque de compréhension de l’efficacité des traitements chez l’enfant, des expériences limitées de traitements standardisés, le manque de formules pédiatriques disponibles. Par conséquent, trop peu d’enfants ont débuté un traitement dans les pays à ressources limitées. Surtout, la nécessité de traiter un nombre croissant d’enfants met en lumière l’importance de la prévention de la transmission de la mère à l’enfant en premier lieu. Les recommandations de l’OMS   pour l’usage des ARV   pour les enfants étaient inclusent dans les guidelines pour adultes de 2004. Cette publication révisée, distincte, basée sur une approche de santé publique, a été faite pour soutenir et faciliter la gestion et le passage à l’échelle des traitements pour les nouveaux nés et les enfants.

Pour les adolescents et les adultes

Cette publication vise à être utilisée comme un outil de références pour les pays à ressources limitées lors du développement ou de la révision de leurs recommandations sur l’usage des ARV   pour les adultes et les adolescents postpubères. Le matériel présenté prend en compte les données récentes, y compris les nouvelles options de traitements ARV  , et tire les enseignement de l’expérience retirée des programmes éprouvés. L’approche simplifiée, avec des standards de preuve, continue à être la base des recommandations de l’OMS   pour l’initiation et le suivi du traitement. Les recommandations doivent en premier lieu servir les gestionnaires des programmes nationaux et régionaux, les responsables des ONG qui délivrent des soins, et les autres responsables de politiques de santé qui sont impliqués dans le passage à l’échelle dans les pays à faibles ressources. Les informations cliniques et techniques mises à jour sur l’usage des ARV   font des ces recommandations un outil utile aussi pour les cliniciens. Les recommandations reposent sur différents niveaux de preuve comme les essais randomisés, les recherches scientifiques de haute qualité, les données de suivi de cohorte et, quand les preuves sont insuffisantes, l’avis des experts. La force des recommandations de la Table I indique le degré avec lequel les recommandations doivent être considérées par les programmes régionaux ou nationaux. La dimension coût efficacité n’est pas explicitement considérée comme un élément des recommandations, bien que la réalité de la situation en termes de ressources humaines, d’infrastructure et de problèmes socioéconomiques doit être prise en compte quand les recommandations sont adaptées aux programmes régionaux et nationaux.

Le rapport en anglais : www.who.int/hiv/pub/guidelines/WHO%20Adult%20ART%20Guidelines.pdf

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