Je souhaiterais rappeller que ce que j’appelle les "ruptures nosocomiales"
ont
déjà été pratiquées par certains médecins ivoiriens. En 2000, la Pharmacie
de
Santé Publique ivoirienne avait acquis (par appel d’offre) du D4T avec Cipa
lors de l’appel d’offres de mars. Certains presripteurs, dans des servies
suivant beaucoup de malades,avaient fait une "grève de la presrption" de ce
D4T
contraignant les PVVIH à faire une grève de la faim en octobre 2000. Le
ministre
de la santé de l’époque avait du intervenir pour contraindre ces médecins à
presrie la molécule incriminée.
Il est dommageable pour la Côte d’Ivoire, son
système de soins et surtout ses malades du VIH que des opinions partisanes
vis-à-vis des génériques entrainent un arrêt des trithérapies.
Dr Philippe Msellati
msellati@ird.bf
Co Coordonnateur de l’evaluation de l’accès aux ARV en Côte d’Ivoire en
2000-2001