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Vih/Sida : Pénurie d’antirétroviraux au Cameroun



Journalducameroun.com - 11/03/2013 - Une rupture des stocks d’antirétroviraux est observée depuis plus de deux semaines dans les Unités de prise en charge des personnes vivant avec le VIH  /sida   au Cameroun.

Selon des responsables du Comité national de lutte contre la pandémie (CNLS), s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, ce phénomène est la conséquence d’’’un manque de planification’’. Au ministère de la Santé publique, une autre source, qui n’a pas souhaité être nommément citée, a indiqué à APA que les UPEC étaient actuellement confrontées à une difficulté liée à la migration des malades d’un centre à un autre, toute chose qui conduit à un surcroît des sollicitations, et donc à une explosion de la file active des PVVIH  . Dans un communiqué rageur, l’association Positive Generation a appelé les autorités à ‘’arrêter la langue de bois, à prendre rapidement leurs responsabilités afin de trouver une solution pérenne pour l’accès aux soins et traitements des malades’’. Ces ruptures, rappelle-t-elle, mettent en danger la population camerounaise dans son ensemble dans la mesure où elles influencent, négativement, l’observance thérapeutique et entraînent l’apparition des virus résistants. Pour elle, cette pénurie des ARV   met en danger de mort les PVVIH  , ces médicaments permettant d’améliorer la qualité de vie des malades, de diminuer la morbidité et la mortalité liées à l‘infection à VIH  , de réduire la survenue des infections opportunistes, de restaurer l’immunité et ainsi de lutter contre la réplication du virus.

Pénurie d’antirétroviraux au Cameroun

‘’Les associations se réservent le droit, dans les prochains jours, d’utiliser tous les voies et moyens pour dénoncer publiquement cette situation (manifestations publiques devant les formations sanitaires, conférences de presse, plaintes auprès des instances compétentes)’’ Les ruptures d’ARV  , note-t-on, apparaissent avec récurrence au Cameroun depuis environ 7 ans, sans que les responsables de la Santé puissent clairement en expliquer les raisons. Pourtant, depuis le 1er juillet 2012, le Fonds mondial de lutte contre le paludisme, la tuberculose et le VIH  /sida   a octroyé au Cameroun une subvention de 64 milliards de FCFA destinée à la fourniture en ARV   pour une durée de cinq ans.

D’après les statistiques officielles, en 2011, 120.000 malades sur 570.000 PVVIH   étaient sous ARV   au Cameroun


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Publié sur OSI Bouaké le mardi 12 mars 2013

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